Parasidiac

2018, projet d'exposition avec Théo Goedert; île en 3D, cartes postales, maillots en tissu de tailleur/costume, collection d'images de stock, carte schématique de l'île, impressions


para1
para2
para3
para4
para5
para6
para7
para8
para9
para10



Texte introduisant l'exposition:

Nos paradis modernes sont-ils des lieux ? Voici un début de travail sur les sens que peut porter le mot “paradis” :

L’image stéréotype du vrai paradis sur terre, un lieu ensoleillé, avec sable blanc et cocotiers, bordé d’une mer azure, c’est encore renforcé dans l’opinion public suite aux scandales médiatiques des “Panama papers”, une fuite d’informations sensibles provenant d’un cabinet d’avocat au Panama, et puis plus prés de nous les “Paradise Papers” impliquant un bureau d’avocat situé dans les Bermudes. Mais n’oublions pas les Îles Cook, Nauru, Saint Vincent, Anguilla, les Grenadines, Niue, et d’autres destinations exhalant un parfum d’exotisme, qui font rêver... les évadés fiscaux.

À l’image des sociétés “écran” (sociétés fictives, créés pour dissimuler des transactions financières occultes), nous vous présentons ici notre île paradisiaque fabriqué en 3D pour essayer d’illusionner les regards, elle incarne le virtuel ou presque réel des tromperies, représentant la volatilité et l’importance du digital dans le monde de la finance.

L’Adam et l’Eve des banquiers et leurs amies, les business-people, se sont perdu sur cette île parasidiaque et ont échangés leurs tailleurs et costumes contre des maillots, plus adapté à leur nouvel environnement.

Notre île est mobile, flottante en quelque sorte, et toujours en déplacement, elle est présente sur toutes les mers et tous les océans; aujourd’hui elle jette l’ancre dans l’archipel du Frioul à Marseille, avant d’aller hanter dans un proche avenir, les alentours de Panama - à suivre!